Présentation du sujet
La présentation se propose d’offrir « Une radiographie de la cybercriminalité roumaine » et a deux objectifs principaux
- Tout d’abord, trouver des chiffres et des statistiques concernant la cybercriminalité roumaine.
- Deuxièmement, faire une liste la plus exhaustive possible des domaines de la cybercriminalité dans lesquels la criminalité roumaine est plus spécialisée.
Un troisième but qui résume et résulte de l’aboutissement des deux premiers serait de faire une distinction très claire entre le mythe qui entoure la cybercriminalité (qui est surtout créé et entretenu pas la presse) et la réalité de la cybercriminalité.
La géographie de la veille
Concernant l’axe temporel, la veille a été amorcée au cours du mois d’avril 2012 avec des premiers résultats concluants vers mi-mai 2012. Le processus de veille a été arrêté le 1er juillet 2012.
D’un point de vue géographique, la veille concerne uniquement la cybercriminalité provenant de Roumanie, mais sans distinction de la provenance géographique des victimes. Il n’y a donc pas de limites géographiques en ce qui concerne les victimes.
Démarche
Les mots clés
Le tableau suivant synthétise les informations concernant les mots clés utilisés pour la veille :
Mots clés | Efficacité | Commentaire |
romanian cyber criminality statistics | Très bonne | |
statistici cibercriminalitate romana | Très bonne | Ces mots clés sont en langue roumaine |
romanian cybercriminal statistics | Bonne | |
formes cybercriminalité | Bonne | |
types d’attaques cybercriminalité roumaine | Faible | |
Statistiques cyberdélits | Faible |
Figure 1. Les mots clés de la veille
Dans la recherche des synonymes pour les mots clés on a utilisé l’outil Touchgraph qui à la base est un outil de cartographie. Ainsi qu’il résulte de l’image suivante, l’outil Touchagraph présente pour chaque recherche, des recherches associées (« Related Searches »). Parmi ces recherches associées on peut parfois trouver des synonymes pour les mots clés de la recherche d’origine.

La veille manuelle
Les moteurs de recherches utilisés pour la veille sont les suivants :
- Google (google.be, google.fr, google.ro, google.com) – donne des résultats très pertinents et en plus il a des fonctionnalités qui facilitent le travail de l’utilisateur, tel que l’aperçu des pages (voir Figure 2)
- Bing – donne des résultats presque aussi bons que Google, mais il n’a pas toutes les fonctionnalités supplémentaires de Google
- Yahoo – donne des résultats moins bons que les deux précédents moteurs
- Exalead – donne des résultats plutôt mitigés donc, ce moteur n’as pas été retenu dans notre veille technologique.

La veille automatique
Une fois les mots clés identifiés, l’étape suivante a été de mettre en place une veille automatique.
Pour la veille automatique les outils suivants on été utilisés :
- Google Alerts (voir Figure 4) – très bon outil gratuit qui s’intègre assez bien avec d’autres outils de Google (Gmail, iGoogle). Le nombre d ‘alertes est illimité et l’outil offre la possibilité de recevoir les alertes par email ou par un flux RSS (qui donc peut être ajouté a n’importe quel outil d’agrégation comme iGoogle ou Netvibes).
- Alerti – l’outil offre des fonctionnalités comme des rapports, des tâches liées à chaque élément d’une alerte, l’archivage des alertes mais tous ces fonctionnalités sont payantes. Alerti cherche les mots clés dans les blogs (n’est pas spécifié quels plateformes de blogs), dans des forums (aussi, sans spécifier quels sont les forums), sur Twitter, sur Facebook et d’autres réseaux sociales (sans indiquer lesquels). L’offre gratuite d’Alerti contient une seule alerte sans toutes les autres fonctionnalités.
- TweetBeep – « TweetBeep is like Google Alerts for Twitter» outil qui fait des recherches par mots clés sur Tweeter. La version gratuite limite le nombre d’alertes a 5.
- WatchThatPage – une fois que la veille a donné quelques sites ou pages web intéressantes, on a mis en place des outils de surveillance de ces pages web pour être alerté de la moindre modification. Pour cette tache le meilleur outil s’est avéré d’être WatchThatPage.com. L’outil permet de surveiller les pages web ciblées et rapporte leurs modifications par email (voir Figure 5).
- Wysigot – est un outil similaire à WatchThatPage qui en plus est capable d’aspirer le contenu d’une page web. Malheureusement, pour pouvoir l’utiliser il faut installer l’application Wysigot sur une machine, ce qui n’est pas très pratique, contrairement a WatchThatPage qui est une application web.


La veille cartographique
Pour la veille cartographique les outils suivants on été utilisées :
- Touchgraph – l’outil permet de faire une cartographie des mots clés et de vérifier le rayonnement des ces mots clés utilisés. Pour notre veille on a essayé la version gratuite Touchgraph (appelée Touchgraph SEO). Touchpraph n’as pas donné des résultats probants et il n’a pas été retenu pour la suite de notre veille.
- PearlTree – est un outil qui a comme but de donner à l’utilisateur la possibilité d’organiser les pages web préférées sous forme des feuilles d’un arbre (appelé « pearl »). Les pearls peuvent être partagées avec d’autres utilisateurs et aussi stockées ensemble sous forme des arbres (appelé «pearlTree»s). L’outil PerlTree est beaucoup plus versatile et facile d’utilisation que Touchgraph. L’arbre de notre veille peux être accédé de façon gratuite a l’adresse suivante : www.pearltrees.com/citu_adrian.

Résultats
Les chiffres de la cybercriminalité roumaine
La veille de la cybercriminalité roumaine a permis de collecter quelques liens intéressants qui contiennent des données assez précises.
Lien | Auteur | Commentaire | Prix |
http://www.diicot.ro/index.php?option=com_content&view=article&id=52&Itemid=69 | Ministère de l’Intérieur Roumain | Des rapports annuels sur plusieurs domaines : sûreté de l’État, lutte contre le trafiques des drogues, criminalité économique, criminalité informatique | 0 |
http://www.ic3.gov/media/annualreports.aspx | IC3 (Internet Crime Compliant Center) | Organisation crée par le FBI et le NW3C (National White Collar Crime Center) pour recevoir les plaintes concernant les fraudes sur Internet. | 0 |
http://ec.europa.eu/eurostat/ | Eurostat | Eurostat est l’Office statistique de l’Union européenne. Pour l’instant Eurostat ne propose pas des statistiques sur la cybercriminalité mais il devrait le faire dans le futur. | 0 |
Figure 7. Les liens le plus pertinents de la veille
Les figures suivantes présentent de façon graphique les données trouvées lors de la veille :
Le graphique suivant représente les officielles chiffres de la cybercriminalité roumaine telle que communiquées par le ministère de l’intérieur roumain.

L’organisation IC3 maintiens un classement des (10) états a partir desquels les attaques informatiques sont perpétrées. Comme visible dans la figure suivante, la Roumanie est sortie de ce classement au cours de l’année 2009.

Analyse et synthèse
Le sujet lui-même reste très délicat à traiter de façon complète et claire pour des multiples raisons :
- Par définition, les chiffres fournis correspondent uniquement aux cas avérés et connus de piratage et donc ne représentent que la face visible de la cybercriminalité.
- Les particuliers ne déposent pas toujours plainte auprès des organes compétents.
- Les sociétés victimes ne veulent pas qu’on sache que leur sécurité a été compromise, même si la loi les y oblige (aux Etats-Unis d’Amérique et bientôt en Europe aussi) pour des raisons commerciales, d’image de marque, etc…
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